Collège Courbet
Classe Aménagée Art 3ème
Intervenante artistique : Catherine Decastel
Atelier 2016
Travail en atelier
La violence est partout, aux JT, dans les jeux vidéo, dans les films grand public, dans le contexte social de notre pays mais aussi aux quatre coins du monde, plus nous côtoyons la violence, plus notre sensibilité s’endurcit face à elle.
Les questions de représentation de la violence dans notre société, me semblent fondamentales aujourd’hui dans une perspective citoyenne, humaine et mondiale pour créer de nouvelles zones de possibles, de réponses, d’utopies.
Au fil des séances, retrouver une altérité et poser un regard actif sur le monde. Nous mettre debout et pouvoir déposer dans l’espace du collectif, les contours des sensibles et des espoirs.
Il s’agit de croiser le collectif et l’intime, l’universel et le singulier dans un espace où les mots retrouveraient du sens et de l’écho. Ne plus subir les images que l’on nous impose. Criez fort ou chuchoter mais poser les mots qui font de nous les auteurs de notre lien au monde.
Avec le public adolescent
Il s’agit de mettre en place un atelier avec des adolescents pour travailler sur la réception des images violentes nous parait essentiel. Nous nous proposons de mettre en écriture et en jeu des situations afin d’y retrouver notre sensibilité face à elle, et de réinventer nos possibilité de révolte et nos espoirs de futur.
Prendre les images violentes quotidiennes pour les déconstruire et les reconstituer dans un imaginaire collectif tout en créant des allers-retours avec le texte de Shakespeare et les autres adaptations de ce texte, celle d’Heiner Muller et celle de Botho Strauss afin de converser une fiction mettant la distance nécessaire sujet.
L’aboutissement de ce travail d’écriture collective basée sur de l’improvisation et de l’analyse permettrait de remettre du sens au monde qui nous parvient.
Sous ce lien, le résultat de l’écriture collective de l’atelier.
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2016 |
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| Ré-écriture autour de l’escalade de la Violence
TITUS ANDRONICUS Il s’agissait que faire adapter par les élèves la pièce de Shakespeare. Le travail s’est basé sur Titus andronicus de Shakespeare mais aussi sur l’adaptation faite par Botho Strauss et celle par Heiner Muller. Il s’agissait à partir d’une fiction d’écrire sur la violence, son engrenage et ses conséquences en contextualisant dans le cadre d’un collège. Restitution en décembre 2016 au Collège Durée : 1h texte en main. Ecriture d’une pièce entière Parcours du spectateur : 1 pièce |
Théâtre documentaire autour de la question du genre Féminin/Masculin
FAIS PAS GENRE ! Fais pas genre ! est un projet d’écriture collective dans le genre du théâtre documentaire. Il s’agit de travailler avec des collégiens sur la question du genre féminin/masculin, à un moment de leur existence en pleine mutation. L’adolescence étant ce moment particulier du passage de l’enfance à l’adulte, il nous parait riche de pouvoir explorer cette thématique avec eux. L’égalité Homme/Femme est un sujet qui à fois s’enracine dans notre histoire depuis longtemps et se perpétue dans notre contemporanité sur bien des luttes encore actuelles. Il s’agit donc autant de travailler à partir du passé que de l’avenir. L’écriture théâtrale permettra une distance chacun pourra poser ses points de vue, ses interrogations, ses espoirs, ses révoltes peut-être aussi. L’angle du théâtre documentaire, apportera statistiques, études sociologiques et différents matériaux venant nourrir la réflexion de chacun, individuellement et collectivement. Parcours du spectateur : 2 pièces prévues |